Décès de Mme CELIMENE

Publié le 19 mars 2017
HOMMAGE A ROLLANDE LE 16 MARS 2017
Prononcée par Mme Yvonne DAUMAS lors de l’inhumation de Rollande CELIMENE le jeudi 16 mars 2017 au cimetière du Marin
DEBORAH, quand tu m’as demandé de rendre hommage à ta maman, je n’ai pas hésité une seconde. C’est un livre que je pourrais écrire sur ta mère.
Rolande, tu es partie bien vite. 48h avant ton départ, tu m’annonçais une bonne nouvelle (tes paroles) : la maladie n’évoluait plus. Puis tu es partie. Tu nous laisses dans une profonde tristesse.
Je ne vais pas énumérer tout ce que tu as fait et réalisé dans ta vie avec cette immense générosité, cette immense énergie, cet immense amour qui te caractérisait, que tu transmettais et dont nous pouvons tous témoigner.
Quelle disponibilité envers tous ceux qui s’adressaient à toi, à n’importe quel moment. Tu étais disponible 24 h/24. Avec quelle vivacité tu saisissais le problème et trouvais une solution.
Ton engagement pédagogique, éducatif était total. J’ai toujours en tête cette image de rentrée scolaire à Dominante (tu étais directrice). La cour était remplie. Enseignants, élèves, et surtout parents. Tu as passé la chanson d’Yves Duteil : prendre un enfant par la main…. pour l’emmener vers demain…
C’était il y a 26 ans. Tout était dit, tel était ton objectif. Tout au long de ton parcours j’ai été témoin de tellement belles actions envers les élèves et les parents ! Sois sure Rolande que tout reste inscrit.
Rolande révolutionnaire, ne craignant pas de bousculer les codes, Rolande noble et valeureux Chevalier, Ô combien défensive tu étais ! Toujours prête à combattre pour la justice, rien ne t’arrêtait et j’étais à tes côtés, tu pensais aux autres avant de penser à toi, Rolande, citoyenne du monde avide de la connaissance des autres (cultures langue etc..). Tu n’avais pas de frontière et partout où tu passais tu laissais des traces et les portes te restaient ouvertes.
Évidemment, tu dérangeais, tu disais ce que tu pensais. Tu as reçu des coups de tous côtés. Les mots te faisaient mal, mais tu essayais vite de les effacer. Ce n’est pas grave disais-tu car tu avais gravé dans ton cœur une plus grande souffrance ineffable : Le décès prématuré de ton fils, Ronald.
Souvent nous parlions de ce grand mystère. Qu’y a-t-il après la mort ? Tu disais : je n’ai pas peur de la mort, je vais retrouver Ronald. Mais cela ne t’empêchait pas d’aller de l’avant. Tu avais Déborah, ta fille et un grand désir de l’aider, Déborah tu étais en permanence en elle. Rolande, j’admirais et j’aimais ta force et ton courage.
Je vais arrêter là, Rolande chérie. Je suis bouleversée, mais c’est une grâce que j’ai reçue d’avoir rencontré une belle âme comme toi et c’est aussi ce que pense mes enfants, ma famille.
Comme m’a dit Sophie : tu es une telle boule d’énergie et d’amour que l’on te croyait indestructible et immortelle, en tout cas, dans notre cœur tu seras immortelle. Je pense fort à toi Deborah, à toi Adrien, à toi mamie Gabou à ta famille pour qui tu as œuvré, à tous ceux qui t’ont appréciée, aimée. Notre peine est grande mais à ton image nous essaierons d’être forts
Rolande, tu fais partie de la lignée des Humanistes impliqués dans la Cité et la société, tu étais sur le chemin du Beau, du Vrai, du Juste, on ne peut que te dire :
Merci ROLANDE pour tout ce que tu nous laisses et essayer d’être dans tes pas
Bon voyage vers la Lumière Bien Aimée Sœur ROLANDE
Yvonne